lundi 19 novembre 2012

Traité des chevaux, sans titre ni nom d'auteur, 1670 : My heart belongs to dada !

Bonjour,

La note d'aujourd'hui est consacrée aux chevaux et aux manuscrits arabes du 17ème siècle.
Attention ça va dépoter : La Patate sacrée du  Machu-Pichu le blog qui n'a pas peur de se moquer d'un manuscrit arabe du 17ème siècle parce que plus c'est vieux moins on a de chance de se faire taper sur la djeule par des gens qu'on aurait pu froisser, regardez la Bible...
... ... Rires... ou le Coran...
... ... Rires-aussi-mais-moins-parce-que-c'est-plus-dangereux-quand-même-mais-sur-quel-terrain-glissant-me-suis-je-donc-lancé-là?... ... ...

En plus cette fois-ci l'auteur est anonyme et le sujet plutôt anodin. Non, là vraiment, je ne risque rien de rien.
À part peut-être si je faisais des blagues sur les boucheries chevalines et si d'aventure j'avais un lectorat de pré-adolescent(e)s, à cet âge où le cheval et le petit poney sont les meilleurs amis du monde de la vie gros kiss tellement je les aime que je m'empresse d'en faire un article sur mon blog avec plein de smiley et de trucs dégoulinant et clignotant partout. Je pense ici plus particulièrement  à Kévin Buffon du blog LeBuffonTropOufDuDeuxUn.skyrock.com : qui nous dit "Le cheval est la plus noble conquête de l'homme"

La Patate sacrée du Machu-Pichu, le blog qui n'a pas peur de se moquer des pré-adolescent(e)s qui aiment les chevaux et les poneys ! Et ouais, parce que je  risque toujours moins avec les adolescents qui aiment les animaux qu'avec ceux qui pratiquent la Systema par exemple.

S'il y avait une police de la digression, je crois que j'aurais déjà perdu tout mes points sur mon permis d'écrire, or donc revenons en à nos chevaux.

Le document d'aujourd'hui est très vieux, il s'agit donc d'un manuscrit arabe de 1670 qui traite des chevaux. Ce document comporte quelques jolies illustrations, quoique parfois un peu délirantes.
En voici quelques unes classées en allant du "oui ça va, OK" à "woow la vache" en passant par "mais il a déjà vu un cheval ou quoi ?".
Ne lisant pas l'arabe, je ne peux que faire toute confiance à la description de cet ouvrage dans la notice complète de Gallica


1ère illustration choisie : "Au folio 14 [verso] se trouve la figure d'un cheval noir, accompagné des noms de toutes les parties de l'animal" :

Il est beau, il est fier, mais il lui manque une chaussette et c'est pour s'en rappeler qu'il a fait un nœud à sa queue !
Source : gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France






On commence donc plutôt bien, avec cette image : c'est bien un cheval et on le reconnaît bien. Il est même plutôt bel homme ce cheval, si je puis dire.


2ème illustration choisie : "Au folio 18, la représentation d'une jument et de son poulain" :

Scène touchante d'une jument allaitant quelque chose qui semble être un animal bleu et selon toutes probabilités une forme de vie extra-terrestre
Source : gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France

Et en effet, une jument et son... Heu... oui, bon... Le poulain, c'est pas tout à fait ça, mais ça pourrait  être quoi d'autre autrement ?


3ème illustration choisie :  Folio 26, Gallica nous renseigne sur la manière pour le moins singulière dont le dessinateur a représenté le squelette d'un cheval : "représentation très rudimentaire et très incorrecte" . Hum ! Oui, anéfé.

Je ne suis pas vétérinaire, mais je pense que ce cheval souffre d'une raideur dans la colonne vertébrale
Source : gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France
Une chose est sûre, l'illustrateur n'a jamais, jamais jamais, jamais jamais jamais vu un squelette de cheval, ou il a une mauvaise mémoire ou alors il ne fait pas illustrateur en full time job.
Étonnamment, cette illustration ressemble beaucoup aux représentations animalières  Aztèques, et je ne dis pas ça seulement pour pouvoir placer le calembours : "représentation aztèque de cheval".


4ème illustration (par ailleurs située avant la précédente, mais que je place ici eu égard à la montée en puissance dans le délirant de cette note) : "Au fol. 20, la figure du Ḥaïzoûm (حيزوم), [l]'hippogriffe qui servait de monture à l'ange Gabriel". Alors là accrochez-vous :

Le Bouraq et son truc en plume, plume de zoziau !
Source : gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France
Bon moi je la connais bien cette image maintenant, je l'ai assimilée, je l'ai même mise en fond d'écran de mon téléphone. Mais j'ai toujours un petit recul en la voyant du genre "woww la vache".
Ce Cheval m'a l'air de bien bien planer. Alors certes il est ailé, mais à mon avis il faut plus y voir une métaphore de son état "vaporeux" qu'autre chose.
Oui, l'archange Gabriel a refilé un canasson complètement stone à Mahomet, le fameux Ḥaïzoûm de la légende qui, il me semble est plus connu sous le nom de Bouraq.
Alors, je ne me laisse pas souvent à aller à l’étymologie, mais Bouraq ça aurait pas donné Bourrique en français ?
Oui et ben, vl'à le canasson qu'il se récupère le gars Mahomet, une bourrique sous champis ! Je comprends mieux l'interdit de la représentation du prophète du coup, parce que c'est pas  bien bon pour l'image de marque de le représenter assis sur ce bidule là.

Ce sera tout pour aujourd'hui et je vous remercie de votre attention.

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